Les Echos consacre un article au livre "Formica....c'est formidable!"
À propos
"Souvenirs....souvenir" tel est le titre de l'article que Mme Sabine Delanglande, journaliste du journal "Les Échos" consacre au livre de Mme Lucile Truffy "C'est Formica...c'est formidable!".
La production française du Formica débute au début des années 1950 à Quillan, village pyrénéen touché par la crise de l’industrie chapelière. Ce matériau plastique, mis au point au début du siècle aux États-Unis, connaît en France un vif succès, de sorte qu’il fait aujourd’hui figure d’icône des
« trente glorieuses ». En mettant à profit un renouvellement critique de l’historiographie de la période l’analyse intègre aussi à son questionnaire des enjeux d’histoire environnementale, afin de mettre au jour l’existence de dégâts sanitaires et environnementaux au sein et autour de l’usine. Le Formica constitue ainsi un prisme pour étudier conjointement la « révolution matérielle » et la « contamination du monde ». Les éditions Ithaka vous propose de continuer votre voyage en Formica grâce à son lien Ithaka "Une icône de la consommation des Trentes glorieuses".
Lucile Truffy nous raconte une histoire Formica! Formidable?
À propos
"C'est Formica...c'est formidable!" s’intéresse en premier lieu à l’entreprise qui a fabriqué et vendu le Formica en France, la Société anonyme Formica, et à l’aventure marchande de ce produit moderne.
La production française du Formica débute au début des années 1950 à Quillan, village pyrénéen touché par la crise de l’industrie chapelière. Ce matériau plastique, mis au point au début du siècle aux États-Unis, connaît en France un vif succès, de sorte qu’il fait aujourd’hui figure d’icône des
« trente glorieuses ». En mettant à profit un renouvellement critique de l’historiographie de la période l’analyse intègre aussi à son questionnaire des enjeux d’histoire environnementale, afin de mettre au jour l’existence de dégâts sanitaires et environnementaux au sein et autour de l’usine. Le Formica constitue ainsi un prisme pour étudier conjointement la « révolution matérielle » et la « contamination du monde ». Les éditions Ithaka vous propose de continuer votre voyage en Formica grâce à son lien Ithaka "Une icône de la consommation des Trentes glorieuses".
Dominique nous invite à lire à "L'invit A Lire"!
À propos
- Librairie "L'invit' A Lire"
- Adresse : 12, rue du Château Landon, 75010 Paris
- Téléphone : 01 40 05 01 32
Catherine Fay ou l'art de la traduction
À propos
Catherine Fay a été professeur d’anglais avant que de devenir, entre autres, la traductrice de Sándor Márai. Elle explique dans le journal “Témoigner/Getuigen” les spécificités de la traduction du hongrois vers le français.
Extrait: “La langue hongroise est une langue agglutinante, c’est-à-dire que l’on ajoute à un radical un morphème pour modifier sa fonction. Les noms se déclinent, comme en latin, mais en hongrois, il y a 25 cas, avec des suffixes. Il n’y a pas de genre grammatical. L’ordre des mots est différent. Il y a beaucoup de préverbes : plus de quarante. Et puis, on dit « la langue hongroise », mais la langue d’un Krúdy n’est pas la même que celle d’un Márai ou celle d’un Krasznahorkai !
Quant à la traduction, les difficultés sont multiples et tiennent en partie au fait même de traduire, au fait même de faire passer des idées, des couleurs, des rythmes, des contenus, des idiosyncrasies, etc. d’une langue à une autre ! Quelque chose de plus spécifique au hongrois et qui me pose problème et, je crois, pose problème à tous les traducteurs de hongrois vers le français est la question du temps et des aspects : par exemple, il y a un seul temps en hongrois pour désigner le passé et le traducteur est confronté à un choix en français entre le passé simple, le passé composé et l’imparfait, et parfois même le présent narratif. Il en est de même pour le conditionnel : les deux conditionnels existent en hongrois, mais le conditionnel dit « présent » a souvent une valeur d’irréel ou de passé. Le hongrois passe aussi plus facilement du passé au présent dans un même paragraphe et ces « sautes » sans transition posent parfois problème en français. Le vocabulaire hongrois est très riche en adjectifs et il n’est pas rare de trouver un mot qualifié par deux, trois adjectifs alors que le français est plus chiche : comment rendre les nuances sans avoir l’impression d’être dans une répétition ? Le français n’aime pas la répétition, le hongrois n’en est pas gêné. Il y a aussi beaucoup plus de préverbes en hongrois qu’en français, ce qui crée de nouveaux mots que l’on est obligé de traduire par une périphrase”.
#ithakaeditions